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Vay Tiền Nhanh Chỉ Cần Cmnd Asideway. Pleurez, malheureux Taïtiens ! pleurez ; mais que ce soit de l'arrivée, et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants un jour, vous les connaîtrez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci, dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là, dans l'autre, vous enchaîner, vous égorger, ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices ; un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux. Mais je me console ; je touche à la fin de ma carrière ; et la calamité que je vous annonce, je ne la verrai point. O Taïtiens ! mes amis ! vous auriez un moyen d'échapper à un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu'ils s'éloignent, et qu'ils vivent. » Puis s'adressant à Bougainville, il ajouta Et toi, chef des brigands qui t'obéissent, écarte promptement ton vaisseau de notre rive nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tenté d'effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est à tous ; et tu nous as prêché je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagé ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu féroce entre les leurs. Elles ont commencé à se haïr ; vous vous êtes égorgés pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilà que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un démon qui es-tu donc, pour faire des esclaves ? Orou ! toi qui entends la langue de ces hommes-là, dis-nous à tous, comme tu me l'as dit à moi, ce qu'ils ont écrit sur cette lame de métal Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Si un Taïtien débarquait un jour sur vos côtes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'écorce d'un de vos arbres Ce pays appartient aux habitants de Taïti, qu'en penserais-tu ?... Tu n'es pas esclave tu souffrirais la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir ! Tu crois donc que le Taïtien ne sait pas défendre sa liberté et mourir ? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Taïtien est ton frère. Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommes-nous jetés sur ta personne ? avons-nous pillé ton vaisseau ? t'avons-nous saisi et exposé aux flèches de nos ennemis ? t'avons-nous associé dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respecté notre image en toi. Laisse nous nos moeurs ; elles sont plus sages et honnêtes que les tiennes ; nous ne voulons plus troquer ce que tu appelles notre ignorance contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons. Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir. Tu es entré dans nos cabanes, qu'y manque-t-il, à ton avis ? Poursuis jusqu'où tu voudras ce que tu appelles les commodités de la vie ; mais permets à des êtres sensés de s'arrêter, lorsqu'ils n'auraient à obtenir, de la continuité de leurs pénibles efforts, que des biens imaginaires. Va dans ta contrée t'agiter, te tourmenter tant que tu voudras ; laisse-nous reposer ne nous entête ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimériques.
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisUne œuvre polyphoniqueLe Supplément au Voyage de Bougainville fait entendre plusieurs voix les deux interlocuteurs, A et B, commentent, texte à l'appui, ce Voyage que B est en train de lire, et dont il prétend restituer l'intégralité, car les passages licencieux en auraient été supprimés. Cette fiction justifie le supplément », terme défini par le Dictionnaire de Trévoux comme ce qu'on ajoute à un auteur, pour remplir les lacunes qui se trouvaient dans ses ouvrages ». Suppléer consiste ici, pour Diderot, à commenter le Voyage de Bougainville sans laisser la parole à l'explorateur version longue du texte comporte cinq parties, dont la première et la dernière, respectivement Jugement du Voyage de Bougainville » et Suite du dialogue entre A et B », encadrent d'autres discours rapportés la prosopopée d'un vieux Tahitien Les Adieux du vieillard », l' Entretien de l'aumônier et d'Orou » III qui contient, en un nouvel enchâssement, l'histoire de Polly Baker et sa défense devant les juges rapportée au discours direct, enfin la suite de l'entretien de l'aumônier et d'Orou dans la section IV, non titrée. Pluralité des voix, mais aussi intertextualité assumée, voire exhibée par une activation du principe dialogique » théorisé par Mikhaïl Bakhtine. Le Supplément fait aussi écho aux Dialogues de La Hontan avec un sauvage de bon sens qui a voyagé » 1703, ou reprend l'histoire de Polly Baker à l'Histoire des deux Indes 1770, de l'abbé Raynal, à laquelle Diderot a contribué. Participent également de cette polyphonie le glissement d'un plan de l'énonciation à un autre, comme lorsque A s'adresse fictivement à Aotourou, le Tahitien que Bougainville a ramené en France et promené dans les salons parisiens O Aotourou, que tu seras content de revoir ton père, ta mère, tes frères, tes sœurs, tes compatriotes ! Que leur diras-tu de nous ? ». Mêlant lyrisme et ironie, Diderot met en scène un débat philosophique, dont les termes sont clairement résumés par A au terme du dialogue Reviendrons-nous à la nature ? Nous soumettrons-nous aux lois ? » B donne sa réponse, celle d'une adaptation à un état de fait – Prendre le froc du pays où l'on va, et garder celui du pays où l'on est » – qui, si elle n'est pas sans évoquer la fin du Paradoxe sur le comédien et sa morale courtisane, n'est peut-être pas exactement celle de 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, maître de conférences à l'université de PoitiersClassificationLittératuresŒuvres littérairesŒuvres littéraires du xviiie s. occidentalLittératuresŒuvres littérairesŒuvres littéraires par genresEssaisAutres références SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE, Denis Diderot » est également traité dans CULTURE - Nature et cultureÉcrit par Françoise ARMENGAUD • 7 881 mots • 2 médias Dans le chapitre Le sophisme naturaliste » […] Aussi bien nature » que culture » sont des termes qui désignent moins des réalités strictement déterminées que des termes horizon, si l'on peut dire, des termes englobants ». Ils constitueraient, pour la nature, l'horizon de totalisation de toutes les choses, forces, données, de tous les êtres avec la nature humaine, ou sans elle, et, pour la culture, l'horizon et comme l'enveloppe des […] Lire la suiteFRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIIe par Pierre FRANTZ • 7 653 mots • 4 médias Dans le chapitre Naissance de l’intellectuel » […] Bien sûr, il serait illégitime d’annexer la littérature française du xviii e siècle aux Lumières , comme mouvement de pensée et comme ensemble de valeurs. Cependant, leur emprise est telle qu’elle la marque tout entière. La notion même de Lumières » est si vaste et recouvre des aspects si variés que seules les pensées adverses peuvent en être vraiment exceptées. Encore pourrait-on dire que, par […] Lire la suiteRÉCIT DE VOYAGEÉcrit par Jean ROUDAUT • 7 143 mots • 1 média Dans le chapitre Oh ! Tahiti » […] Si, pour le capitaine Wallis qui la découvre le 9 juin 1767, elle est sans plus l'île du roi George, Tahiti devient pour Bougainville Voyage autour du monde , 1771 la nouvelle Cythère ». Se reconstitue dans le Pacifique, pour les voyageurs, la constellation des îles grecques à l'aurore des temps, dans la lumière que leur prêtent les romans sur l'origine idyllique de l'humanité. La Grèce anci […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis
Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot Supplément au Voyage de Bougainville est un conte philosophique de Diderot paru en 1772. Deux personnages A et B s'entretiennent du livre du navigateur français Louis Antoine de Bougainville Voyage autour du monde. Diderot propose donc un supplément fictif où il revient sur certains passages du voyage et les critique à travers une mise en scène des événements. Nous présenterons sur cette fiche de lecture une biographie de l'auteur, suivie d'un résumé puis d'une présentation des personnages principaux ainsi que des thèmes qui y sont abordés. Enfin, nous verrons l'intérêt du livre et les liens que nous pouvons établir avec d'autres œuvres de la littérature. . L'auteur Denis Diderot 1713-1784 est un écrivain et philosophe français des Lumières issu de la bourgeoisie aisée. Il intègre les jésuites de Langres en 1723 où il se montre très bon élève. Il reçoit la tonsure en 1726 ce qui lui permet de porter le titre d'abbé » et le manteau court. Il s'installe à Paris en 1729 où il fréquente les collèges Louis-Le-Grand et Harcourt dans le but de devenir jésuite, puis est reçu maître des arts de l'Université de Paris en 1732. Cependant, il se tourne vers le droit lorsque le diocèse de Langres lui est refusé après qu'il soit reçu bachelier. Il mène alors une vie de bohème entre plusieurs petits emplois ce qui conduit son père à lui couper les vivres ; il rencontre Rousseau pendant cette période. Il rencontre Anne-Toinette Champion avec qui il aura 4 enfants, mais son père s'oppose, le fait enfermer dans un couvent duquel il s'échappe et se marie clandestinement. À partir de 1744, il débute la traduction avec le Dictionnaire universel de médecine du Dr James puis publie clandestinement Pensées philosophiques qui est condamné par le Parlement contraire à la religion et aux bonnes mœurs. De 1747 à 1766, il se consacre à l'élaboration de l'Encyclopédie qu'il dirige avec d'Alembert et qui lui attire de nombreuses menaces le poussant à publier les 10 derniers tomes sur 28 sans l'accord du roi. Il publie en 1749 Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient lui valant un emprisonnement à Vincennes de quelques mois. En 1751, il est nommé membre de l'Académie de Berlin et voit de plus en plus d'opposants à l'Encyclopédie. Après des tensions entre Diderot et Rousseau, ce dernier rompt avec le clan encyclopédique » en 1758. En 1762, l'impératrice Catherine II de Russie propose son aide à Diderot quant à faire imprimer l'Encyclopédie en Russie et Voltaire l'en félicite mais Diderot refuse. L'impératrice lui apporte toutefois son aide en lui apportant son soutien publique et en lui versant des rentes conséquentes. En 1773, il part pour la Hollande et la Russie où il remercie la tsarine et lui accorde des entretiens quotidiens. Il retourne à Paris le 21 octobre 1774. Sa santé se dégrade à partir de 1781, puis celle de d'Alembert. Ce dernier meurt le 20 octobre 1783. En juillet 1784, Diderot s'installe dans un appartement loué par Catherine II. Il décède le 31 juillet et est inhumé le lendemain à Saint-Roch. La Religieuse 1760, Jacques le fataliste et son maître 1796 . L'œuvre L'œuvre est composée de cinq chapitres I - Jugement du voyage de Bougainville Le chapitre débute au milieu d'une conversation entre A et B à propos du ciel puis aborde le livre de Bougainville que lit B pour faire passer le temps. A qui ne l'a pas lu questionne alors B. C'est ainsi qu'est décrit Bougainville et que sont introduites les grandes étapes de son voyage. A évoque ensuite l'Otaïtien, Aotourou, que Bougainville a ramené à Paris et B commence à parler de la simplicité et la sagesse de la vie sauvage » en référence aux Otaïtiens. Pour appuyer ses dires, il propose à A de lire le Supplément du voyage. II - Les adieux du vieillard Un vieillard qui s'était retranché chez lui lors du séjour des Européens, sort lors de leur départ. Il s'adresse à son peuple leur disant qu'il faut déplorer l'arrivée de ces envahisseurs et non leur départ. Puis, il blâme Bougainville, lui reprochant d'avoir apporté le vice. Il critique les mœurs des Européens civilisés » et les compare à celles, sages, des Otaïtiens sauvages ». Enfin, il maudit Bougainville et son équipage, souhaitant que leurs navires fassent naufrage. III - Entretien de l'aumônier et d'Orou B raconte à A les événements entre l'aumônier qui logea chez l'Otaïtien Orou. Orou offre à son invité après le repas, sa femme et ses trois filles dans le but que l'aumônier en choisisse une et la fasse devenir mère selon les coutumes otaïtiennes. Mais l'aumônier refuse en accord avec les principes de sa religion » et de son état ». Les deux individus discutent alors des coutumes otaïtiennes, des relations hommes/femmes, de la religion et de l'État de l'aumônier. Orou en vient à critiquer le mode de vie des Européens qui doivent obéir à Dieu, aux magistrats et aux prêtres à la fois, mais qui ne le font pas et ne sont pas châtiés. Enfin A et B lisent en marge les qualités d'une bonne femme une femme belle et fine chez les Européens contre une femme féconde en Otaïti. Enfin, A et B évoquent l'histoire de Miss Polly Baker qui se retrouve enceinte pour la 5e fois hors mariage. Suite à son argumentation sur la culpabilité des hommes, elle échappe à son amende. IV - Suite de l'entretien de l'aumônier et d'Orou L'aumônier et Orou continue d'en apprendre davantage sur la culture de l'autre. Ils discutent du libertinage, d'inceste, d'adultère, de la valeur d'un enfant en Otaïti et celle des biens en Europe, puis de la position de moine de l'aumônier. Orou critique celle-ci où les moines se sont soumis à des contraintes pour des raisons floues, serment qu'ils ne respectent pas. Enfin, l'aumônier raconte qu'il cède aux trois filles et à la femme d'Orou. V - Suite du dialogue entre A et B A et B comparent le mode de vie otaïtien et européen et critiquent la société européennes et ses lois sans fondement et contradictoires. Ils se demandent si le mariage, la galanterie, la coquetterie, la constance, la fidélité et la pudeur sont des principes de la nature et finissent par s'interroger sur leur propre société. Ils se demandent si l'homme sauvage » n'est pas meilleur que l'homme des villes ». Le chapitre se termine sur leur volonté de revenir aux lois de la Nature. Puis, comme le brouillard est tombé, ils prévoient déjà ce qu'ils feront après dîner. Les personnages principaux L'aumônier est un moine européen qui a fait serment de chasteté. Il doit obéir à Dieu, de même qu'il doit suivre les principes des prêtres et des magistrats, non toujours respectés. De plus, il se retrouve dans l'embarras quand ces principes sont contradictoires comme le lui démontre Orou. De même, il refuse d'accéder à la demande de ce dernier concernant sa femme et ses filles pour ne pas aller à l'encontre de ses principes mais cède par honnêteté ». C'est un personnage fait de contradictions qui adhère facilement au mode de vie tahitien à cause de la complexité et l'incohérence de son propre mode de vie. Le vieillard est la voix de la sagesse. Il exprime un discours de révolte contre les étrangers colonisateurs » qui selon lui apportent le vice dans son peuple et ailleurs sur les terres où ils s'arrêtent. Il met en garde ses compatriotes et leur annonce un avenir sombre à cause de ces étrangers qui prendraient leurs biens et les réduiraient en esclavage. Il a aussi une fonction de mise en garde puisqu'il est clairvoyant. Les thèmes Le thème du colonialisme est abordée en premier lieu lorsque les Européens arrivent en Otaïti. L'exploration le tour du monde est aussi une opportunité de constater le niveau de développement et les richesses d'autres civilisations pour éventuellement s'en emparer et réduire les populations en esclavage ou les convertir au un mode de vie européen Un jour ils reviendront le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là dans l'autre, vous enchaîner ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices. » Chapitre II, discours du vieillard. Puis, Diderot compare deux exemples de société l'une est basée sur la loi naturelle et l'autre sur la domination de la religion et de l'État. Ainsi, il critique cette dernière par le biais d'une société utopique Otaïti basée sur la nature et donc dépourvue de religion, de règles judiciaires et de l'autorité de l'État. Il définit son choix pour la loi naturelle qui vise à trouver le bonheur et satisfaire les besoins de la société Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles religion, mais je ne puis qu'en penser mal, puisqu'elle t'empêche de goûter un plaisir innocent auquel nature, la souveraine maîtresse, nous invite tous […]. Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles état ; mais ton premier devoir est d'être homme et d'être reconnaissant. » Chapitre III, Orou à l'aumônier. Enfin, divers sujets tels que le mariage, l'adultère, l'inceste, le libertinage apparaissent notamment lorsqu'il s'agit de comparer les pratiques des deux sociétés. L'intérêt de l'œuvre Diderot propose originalement un supplément inventé à l'œuvre réelle de Bougainville dans le but d'y exprimer son opinion. Il y fait une satire de sa société et l'éloge des lois naturelles. L'utilisation de nombreux dialogues donne la forme d'un débat au livre ; d'abord entre deux personnages non identifiés A et B, puis entre l'aumônier et Orou sur le meilleur type de société à avoir. De plus, les récits sont enchâssés, permettant d'avoir plusieurs histoires complémentaires avec la mise en abîme du voyage de Bougainville avec la lecture de A et B, eux mêmes personnages du conte discutant du voyage. Ainsi, Supplément au Voyage de Bougainville, conte philosophique de Diderot paru en 1772 nous fait réfléchir sur la société de l'époque de l'auteur avec l'exemple d'un Tahiti utopique. Cette œuvre qui reflète la pensée des Lumières rappelle inéluctablement Utopie de Thomas More, paru en 1516, qui est une satire de la société de son temps à travers la représentation d'une société parfaite régit par l'égalité.
Le conte philosophique Supplément au voyage de Bougainville » a été écrit par Denis Diderot, grand Philosophe du siècle des Lumière. Dans cette œuvre, Diderot s’appuie sur le récit du voyage au tour du monde de Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur Français,pour soulever le problème du colonialisme, et en particulier dans l’extrait étudié, pour dénoncer les souffrances que Bougainville et son équipage ont infligé au peuple Tahitien, pendant leur séjour sur l’île. Denis Diderot met n scène un vieillard de la tribu Tahitienne, probablement le sage » de la tribu, prononçant un discours violent à l’encontre de Bougainville et ses hommes. Les nombreux arguments utilisés dans ce discours, amènent naturellement le lecteur à s’interroger Swipe to page sur les méfaits du col analyse l’opposition combat. On parle di Sni* to View donc dans cette e le discours de re car dans ce texte, Diderot oppose les qualit s de la culture Tahitienne contre les défauts de la culture Européenn Européenne. Diderot présente la culture Tahitienne comme es personnes qui mènent une vie heureuse et naturelle nous somme libre », laisse nous nos mœurs, elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes Ce peuple possède des valeurs positives comme le respect des autres, le partage, la fraternité Contrairement aux Tahitiens, Diderot qualifie les hommes de Bougainville comme des personnes qui ont pour valeurs la violence, la possession, le superflu. Diderot met en scène le vieillard qui à pour rôle de montrer l’absurdité du comportement des Européens. Cette injustice se traduit par application de la loi du plus fort dès l’arrivé des colonisateur sur le territoire Tahitien et cette loi du plus fort et en total opposition avec les idées de Diderot qui défend les lois naturelles. Le discours de combat prononcé par le vieillard mis en scène par Diderot qui s’adresse à Bougainville est divisé en deux partie principale. Dans la première partie, le vieillard dénonce l’injustice, les méfaits du colonialisme tu es le plus fort ? Et qu’est ce que cela fait ? Quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? On retien
supplément au voyage de bougainville fiche de lecture